Bonjour,
les formes dont vous parlez sont liées à des propriétés de fonctions : l'égalité de cosinus est liée à la périodicité de la fonction cosinus.
d'ailleurs dans votre citation :
cosx=cosx0:Forme x=x0+tk ,k dans Z
j'aurais mis \(t=2\pi\) du fait la \(2\pi\) périodicité de la fonction cosinus.
Pour une équation diophantienne, je fais comme si je ne savais pas la forme des solutions car rien ne me dit a priori que les autres solutions sont de la forme \(x_0+mk\).
D'ailleurs, je ne suis pas non plus d'accord avec cela :
kd(ma'+pb')=0 <=> m=b' et p=-a'
c'est encore une condition suffisante (d'ailleurs qui sont a' et b' ?) mais est elle nécessaire
Si on a kd(ma'+pb')=0 alors soit kd=0 soit ma'+pb' = 0 ce qui ce traduit par ma'=-pb' et après je ne sais pas quoi faire car je ne sais pas ce que sont a' et b'.
Je vous expose ma version de la condition nécessaire.
On suppose que \(c\) est divisible par \(d=pgcd(a,b)\) car sinon il n'y a pas de solution.
On suppose qu'on a trouvé une solution \( (x_0,y_0) \) à l'équation \(ax+by=c\)
alors \(ax_0+by_0=c\)
Supposons qu'il existe une solution \((x,y)\) alors on a \(ax+by=c\)
Par soustraction des deux égalités, on a \(a(x-x_0)+b(y-y_0)=0\) donc \(a(x-x_0)=-b(y-y_0)\)
en notant \(d=pgcd(a,b)\), on a \(a=da'\) et \(b=db'\) avec \(a',b'\) entiers premiers entre eux :
l'égalité devient \(da'(x-x_0)=-db'(y-y_0)\) donc \(a'(x-x_0)=-b'(y-y_0)\) donc \(b'\) divise \(a'(x-x_0)\), avec \(b'\) premier avec \(a'\) donc le théorème de Gauss affirme que \(b'\) divise \(x-x_0\) donc il existe \(k\in\mathbb{Z}\) tel que \(x-x_0=kb'\) donc \(x=x_0+kb'\)
En remplaçant \(x-x_0\) par \(kb'\) dans \(a'(x-x_0)=-b'(y-y_0)\), on a \(a'kb'=-b'(y-y_0)\) donc \(y-y_0=-ka'\) et \(y=y_0-ka'\).
Donc on a montré la condition nécessaire suivante : SI \(x,y)\) est une solution de l'équation ALORS il existe \(k'\in\mathbb{Z}\) tel que \(x=x_0+kb'\) et \(y=y_0-kb'\). C'est en raisonnant par condition nécessaire que j'obtiens la forme des solutions, sans aucun préalable.
Réciproquement (condition suffisante), s'il existe \(k\in\mathbb{Z}\) tel que \((x,y)=(x_0+kb',y_0-ka')\), on vérifie facilement que ce sont des solutions de l'équation \(ax+by=c\).
Ainsi, on a établi une condition nécessaire et suffisante pour qu'un couple \((x,y)\) soit solution de l'équation diophantienne, donc on a trouvé toutes les solutions.
Par contre je ne comprends pas cela :
* de plus : ces couples sont les plus PROCHES possibles de (x0,y0).
Je ne cherche pas à vous convaincre, je vous donne juste ma façon de raisonner et d'établir les solutions : cette démarche est d'ailleurs la même que dans de nombreux manuels d'arithmétique, par exemple Thèmes d'arithmétique d'Olivier Bordellès chez ellipses p23-24.
Bonne continuation