par sos-math(21) » mer. 29 mai 2024 16:27
Bonjour,
qu'entends-tu par "démontrer que l'évolution est exponentielle" ?
Une fonction exponentielle se caractérise par le fait que son taux de variation instantané (c'est-à-dire sa dérivée) est proportionnel à la fonction elle-même : elle est solution de l'équation différentielle y′=ky.
Si on considère un phénomène discret, en transposant la définition, cela revient à écrire pour une suite (un) : un+1−unn+1−n=kun soit un+1−un=kun, soit un+1=(1+k)un ce qui est bien la définition d'une suite géométrique.
Les suites géométriques traduisent bien une croissance exponentielle et on peut aussi leur donner une "forme exponentielle" :
dans ton cas la suite est donnée par un=2n−1 où n est le rang de la case (en commençant par n=1 pour la première case).
Or un=e(n−1)ln(2)=12eln(2)n, on obtient bien une forme analogue aux fonctions exponentielles f(x)=aekx.
Est-ce plus clair ?
Il n'y a donc pas vraiment de démonstration à faire, sauf à vérifier : un+1−un=kun.
Bonne continuation
Bonjour,
qu'entends-tu par "démontrer que l'évolution est exponentielle" ?
Une fonction exponentielle se caractérise par le fait que son taux de variation instantané (c'est-à-dire sa dérivée) est proportionnel à la fonction elle-même : elle est solution de l'équation différentielle y′=ky.
Si on considère un phénomène discret, en transposant la définition, cela revient à écrire pour une suite (un) : un+1−unn+1−n=kun soit un+1−un=kun, soit un+1=(1+k)un ce qui est bien la définition d'une suite géométrique.
Les suites géométriques traduisent bien une croissance exponentielle et on peut aussi leur donner une "forme exponentielle" :
dans ton cas la suite est donnée par un=2n−1 où n est le rang de la case (en commençant par n=1 pour la première case).
Or un=e(n−1)ln(2)=12eln(2)n, on obtient bien une forme analogue aux fonctions exponentielles f(x)=aekx.
Est-ce plus clair ?
Il n'y a donc pas vraiment de démonstration à faire, sauf à vérifier : un+1−un=kun.
Bonne continuation