par sos-math(21) » lun. 18 mai 2020 10:56
Bonjour,
ce théorème affirme simplement que quand on dérive deux fois de suite selon des variables différentes, l'ordre n'a pas d'importance et les dérivées partielles secondes "croisées" sont égales :
on va prendre un exemple très simple du volume d'un cône qui dépend de deux variables : le rayon du disque de base r et la hauteur h;
On a donc f(r,h)=πr2h3 et f est une forme différentielle sur R2.
quand on effectue les dérivées partielles, on a :
∂f∂r(r,h)=2rπh3 et ∂f∂h(r,h)=r2π3
Si on re-dérive selon la deuxième variable, on a alors :
∂2f∂h∂r(r,h)=∂∂h(2rπh3)=2rπ3 et ∂2f∂r∂h(r,h)=∂∂r(r2π3)=2rπ3
On a bien égalité des dérivées partielles secondes deux "croisées".
Bonne continuation
Bonjour,
ce théorème affirme simplement que quand on dérive deux fois de suite selon des variables différentes, l'ordre n'a pas d'importance et les dérivées partielles secondes "croisées" sont égales :
on va prendre un exemple très simple du volume d'un cône qui dépend de deux variables : le rayon du disque de base r et la hauteur h;
On a donc f(r,h)=πr2h3 et f est une forme différentielle sur R2.
quand on effectue les dérivées partielles, on a :
∂f∂r(r,h)=2rπh3 et ∂f∂h(r,h)=r2π3
Si on re-dérive selon la deuxième variable, on a alors :
∂2f∂h∂r(r,h)=∂∂h(2rπh3)=2rπ3 et ∂2f∂r∂h(r,h)=∂∂r(r2π3)=2rπ3
On a bien égalité des dérivées partielles secondes deux "croisées".
Bonne continuation