Rebonjour,
je reprends les explications de la partie 3 qui utilise un raisonnement par l'absurde :
- on se place dans le cas d'une infinité de joueurs (indexé par
k\) l'événement "le joueur k gagne" est noté
Gk.
la famille des
Gk est une famile d'événements deux à deux incompatibles donc la série converge : cette propriété est un élément caractéristique de la définition d'une probabilité sur un espace probabilisable :
ainsi la série
∑k∈NP(Gk) converge donc son terme général
P(Gn) tend vers 0 (propriété qui se déduit de la convergence des séries)
Là intervient le raisonnement par l'absurde :
Si on suppose l’équiprobabilité de victoire, cela signifie que tous les événements
Gk ont la même probabilité de se réalise donc il existe un réel
c>0 tel que pour tout entier
k,
P(Gk)=c donc avec ce qu'on vient de dire, cela signifierait que la série convergente a pour terme général un nombre constant non nul, ce qui est contradictoire avec la convergence d'une série : si une série converge alors son terme général tend vers 0.
Est-ce plus clair ?
Pour la 2 e), la variable
T étant égale au nombre de coups joués dans la partie, elle peut se décomposer en
T=T1+T2+…Tc : somme des coups joués par chacun des joueurs. L'espérance étant linéaire, on fait la somme des espérances, on a
E(T)=∑ck=1E(Tk).
Ensuite pour calculer
E(Tk) , on reprend les informations des questions précédentes. Comme le joueur
k ne peut jouer qu'aux rangs
cn+k, on a en reprenant ce qui a été fait sur le jeu à deux joueurs :
E(Tk)=∑+∞k=0(cn+k)P(Ek)=∑+∞k=0(cn+k)(q0....qc)nq0....qk−1pk ce qui donne la somme finale.
Est-ce plus clair ?
Bonne continuation